Epigraphie : signe de la romanisation
Signes de la « romanisation » à travers l’épigraphie :
possibilités d’interprétations et problèmes méthodologiques
(in Romanisation et épigraphie, Lattes, CNRS, 2001, Lattes : France / 2001)
par Ralph Haeussler
Uni Osnabrück, Fb 2 - Archäologie und Alte Geschichte (UOS SAG) |
L’épigraphie est l’une des sources les plus vivantes, les plus expressives dans l’étude des structures ocioculturelles de l’empire romain. Les inscriptions rendent la «civilisation romaine» plus visible parce qu’on peut identifier des milliers d’individus distincts, leurs noms, leurs professions, leurs ambitions, leurs carrières, leurs rapports familiaux ainsi que leur identité ethnique et culturelle. L’épigraphie montre de manière significative des aspects importants de la société et elle nous permet d’explorer les aspects divers de la «romanisation». On y perçoit le choix fait par un individu; celui-ci – délibéré ou non – peut nous enseigner sur sa romanité, par exemple par l’adoption d’un nom romain, par ses valeurs et ses ambitions en matière de romanité ; l’épigraphie peut également montrer la parenté indigène, l’adhésion d’un individu ou d’une communauté aux valeurs, aux cultes et aux traditions indigènes.
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