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Archéologie poitevine
30 octobre 2010

Diagnostics et fouilles archéologiques récents en Deux-Sèvres (2008 - 2)

Neuil-les-Aubiers (Deux-Sèvres), Parc économique de Proulin Regueil - 2008

Le diagnostic a révélé la présence de structures protohistoriques et modernes. La répartition des structures attribuées à la protohistoire montre une grande dispersion et une faible quantité de mobilier. Aucune organisation n’est toutefois décelable, les indices très ténus pourraient indiquer la proximité d’un site protohistorique situé en dehors de l’emprise de la zone diagnostiquée. L’occupation moderne est caractérisée par quelques fossés parcellaires, quelques drains récents et la présence sur le point haut d’un moulin à vent, totalement arasé il y a une cinquantaine d’années. Plusieurs structures sont observées autour du moulin, dont des carrières ayant certainement servi à extraire sur place le matériau pour sa construction.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0087&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Prissé-La-Charrière (Deux-Sèvres), Tumulus C de Péré , 2008

Les acquis scientifiques les plus spectaculaires de cette campagne de fouilles portent sur deux points très différents. Le premier concerne le démontage du dallage de la chambre III. Plusieurs indices plaident désormais dans le sens d’un niveau d’inhumation antérieur à celui dégagé jusqu’à présent, dont seuls quelques vestiges sont conservés en place. Un autre acquis important tient à la mise en évidence, dans la masse de la construction, d’un stock de dalles mises en forme et prêtes à l’emploi. Il est probable qu’elles proviennent du démantèlement du parement externe d’une construction antérieure.


http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0089&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Prospection en Pays Mellois (Deux-Sèvres), 2008

Vingt-trois sites ont été découverts par prospection pédestre. Dix-huit d’entre eux se rattachent à la période préhistorique ou protohistorique, trois s’inscrivent dans la période gallo-romaine et deux dans un contexte médiéval. Les quatorze autres ont été décelés par photographies aériennes opérées à partir d’un ULM bien que les conditions climatiques de ce printemps trop humide furent très défavorables.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0102&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Saint-Génard (Deux-Sèvres), Près du Cimetière, 2008
Trente nouvelles sépultures ont été mises au jour, portant à environ cent trente le nombre total de sépultures fouillées depuis 2004. Aucune d’entre elles n’a livré de mobilier, mais toutes semblent appartenir au haut Moyen Âge. De plus plusieurs  niveaux d’occupations, tous médiévaux, ont été mis en évidence et ont apporté une masse importante de tessons de céramique ainsi que quelques monnaies qui permettront de poser des jalons chronologiques. Deux silos, également médiévaux, partiellement détruits par le creusement d’une carrière, avaient été creusés dans le rocher calcaire ainsi qu’une cavité plus profonde (cave ou point d’eau ?) desservie par un escalier. Le niveau d’occupation le plus récent semble correspondre à l’état ultime du prieuré adjacent (XVe  s.-XVIe  s.), prieuré qui doit faire, en  2009, l’objet d’une nouvelle campagne de fouilles sous la direction de Patrick Bouvart.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0092&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Saint-Jouin-de-Marne (Deux-Sèvres), Cloître de l'Abbaye, 2008
C’est dans le cadre d’un projet de restauration qui comprend des travaux d’assainissement dirigé par François Jeanneau, architecte en chef des Monuments historiques que le service régional de l’Archéologie a prescrit une surveillance des terrassements afin de sauvegarder les vestiges présumés. L’opération consistait à suivre le creusement d’une tranchée à l’intérieur du cloître, au nord du mur intérieur de la galerie sud, le but étant d’installer des câbles électriques, de faire passer un tuyau d’assainissement pluvial et de créer en surface un drain naturel pour amoindrir la forte humidité qui endommageait les maçonneries.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0093&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Saint-Maixent-L'Ecole (Deux-Sèvres), Portail Guérinet, 2008

L’emprise concernée par ce diagnostic s’est avérée relativement pauvre en vestiges archéologiques. Seuls quatre structures et quelques fragments de tuiles épars ont été observés.


http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0094&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Saint-Martin-lès-Melle (Deux-Sèvres), Le Prieuré, 2008

Le gisement minier de galène exploité à l'époque carolingienne, déjà localisé, est connu uniquement grâce aux travaux de prospections, en particulier de F. Téreygeol. Cette opération a permis de visualiser en surface l'impact du réseau souterrain et d'aborder les questions liées à la gestion des importants déblais, liés au creusement des puits et à l'exploitation de la carrière. Ainsi la comparaison de ces différents comblements permet de démontrer une succession de creusements et de comblements des puits, dessinant une chronologie relative de l'avancée de l'exploitation.


http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0095&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef


Saint-Varent (Deux-Sèvres), Le Noubleau, 2008

La fouille a permis de distinguer deux périodes d'occupation durant l'Antiquité tardive, ainsi que quelques vestiges plus anciens. Sept fosses correspondaient à des chablis. Chacun contenait quelques éléments lithiques et de la céramique modelée. La première occupation semble avoir lieu durant l'Antiquité tardive. Une palissade est construite formant un enclos d'une surface connue de 2 000 m2  . La fouille a permis de reconnaître trois côtés sur quatre. Trois entrées ont été repérées. La plus importante est située dans l'angle sud-est de l'enclos. Un bâtiment sur sept poteaux plantés couvre une surface de 15,75 m2  . Dans un second temps, une occupation rurale de l'Antiquité tardive à vocation probablement agro-pastorale est aménagée. Des alignements de poteaux délimitent des espaces. Dans la moitié sud, des fosses dépotoirs sont cantonnées dans des angles opposés. La grande fosse située à proximité de l'entrée principale correspond à un tas de fumier (dépôt humifère, rareté des vestiges mobiliers, absence de creusement net) utilisé pour amender les champs. Un petit bâtiment sur cinq poteaux, du même type que celui de la phase précédente, vient remplacer le précédent et est installé à la perpendiculaire avec une surface réduite de moitié (8 m2  )

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0096&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Usseau (Deux-Sèvres), 23 rue de la Laiterie et Rue des Raclettes, 2008

Quatre sarcophages ont été découverts. La localisation de ces inhumations, au plus près de la nécropole, au sud des diagnostics par ailleurs négatifs, permet de matérialiser la limite nord-ouest de la zone funéraire du haut Moyen Âge.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0097&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Usseau (Deux-Sèvres), Le Bourg, 2008

Les vestiges exhumés ont été attribués aux périodes gallo-romaine (dont la voie Saintes-Angers) et du bas Moyen Âge (des sépultures).

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0098&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Usseau (Deux-Sèvres), Rue de la Laiterie, 2008

Les résultats de ce diagnostic permettent de confirmer l'extension d'un axe antique ouest-est et de la nécropole du haut Moyen Âge à l'ouest de la partie de la nécropole du haut moyen age déjà explorée.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0099&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Usseau (Deux-Sèvres), Rue de la Voie Romaine, 2008

Le projet de lotissement est implanté à la sortie nord du bourg, le long du tracé de la voie romaine, un axe majeur conduisant de Saintes à Angers. Les structures découvertes, antiques et médiévales, se concentrent aux abords immédiats de la voie. Le bas Moyen Âge est représenté par un bâtiment circulaire à l'architecture curieuse : son diamètre extérieur atteint 7 m où le plan polygonal (sans doute un décagone) répond à un parement intérieur strictement circulaire. L'intérieur du bâtiment, partiellement exploré, est excavé à l'aplomb des fondations légères.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0100&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Echiré (Deux-Sèvres), Château du Coudray Salbart, 2008

Le travail réalisé en 2008 a également permis de commencer l’étude des parements externes de la Grosse-Tour, notamment en ce qui concerne les marques lapidaires. Le premier inventaire réalisé a permis d’identifier prés de trente marques principales ainsi que plusieurs variantes. Ces marques sont systématiquement identifiées, relevées et localisées de manière à en étudier la répartition. Cette étude étant en cours, les résultats n’ont pas encore été exploités, ils ne le seront que courant 2009 lorsque la phase de terrain sera complètement terminée.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0079&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Melle (Deux-Sèvres), Paléométallurgie et expérimentations, 2008

La poursuite des travaux en archéologie expérimentale s’est faite selon les trois axes définis en 2007 : métallurgies extractives, métallurgies secondaires et les traitements de surface. Les résultats énoncés ci-dessous sont le fruit des travaux de dix équipes regroupant sept chercheurs et sept doctorants et deux post-doctorants montrant l’approche éminemment interdisciplinaire de ce travail qui regroupe des archéologues, des archéomètres, des restaurateurs et des historiens. De plus ces travaux expérimentaux se déroulant au sein d’une structure à vocation touristique et culturelle, ils donnent l’opportunité de présenter les recherches faites sur le site même sous le regard des visiteurs. Ils offrent également la possibilité de valoriser les opérations archéologiques qui sont à la base de ces expérimentations ainsi que le travail de laboratoire qui s’ensuit. 2008 a vu la seconde année d’utilisation de la plate-forme expérimentale sur le site des mines d’argent de Melle.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0103&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Melle (Deux-Sèvres), Place Bujault, 2008

La première phase d’occupation se caractérise par un ensemble de fosses creusées dans une terre argilo-limoneuse orangée interprétée comme étant le sol naturel. Sur les 15 m2  ouverts en fond de sondages, ce sont  six fosses qui ont été localisées. Ces fosses sont recouvertes par un niveau plus ou moins important de terre limoneuse de teinte sombre pouvant correspondre à un niveau d’occupation ou un niveau de terre de jardin. La fonction de ces fosses, de dimensions variables et ne présentant pas d’organisation perceptible dans ces sondages restreints, n’a pas pu être déterminée. La seconde phase correspond à un important apport de remblai de plus de trois mètres d’épaisseur formant une puissante levée de terre dont les contours n’ont pu être déterminés en raison de l’implantation des sondages. La partie supérieure de ces remblais est constituée d’un niveau de terre sombre riche en mobilier pouvant correspondre à un niveau d’occupation. Constitué de céramique, d’éléments de faune et de quelques objets métalliques dont un remarquable fermail, le mobilier archéologique est également attribuable aux XIIIe   s. et XIVe   s.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0084&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Champdeniers-Saint-Denis (Deux-Sèvres), Les Tanneries, 2008

L'opération archéologique réalisée en 2007 et 2008 aux tanneries de Champdeniers (Deux-Sèvres), parcelles 461 et 462, faisait suite à la fouille programmée d’une première tannerie, menée de 2001 à 2004. Attestées dès le XVIIe   s., les tanneries de Champdeniers, dont l'implantation remonte certainement à la période médiévale, sont au nombre de huit durant le XIXe   s. Elles ont fonctionné jusqu'à la fin du XIXe   s., voire le tout début du XXe   s. pour certaines d’entre elles.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0076&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Bessines (Deux-Sèvres), Le Grand Champ Est, 2008

Plusieurs opérations de diagnostics et de fouilles ont été entreprises depuis 2003 au sud-est de la Communauté d’Agglomérations de Niort. Elles montrent une occupation protohistorique particulièrement dense de l’âge du Bronze à l’âge du Fer, au sud-est de l’ancien golfe des Pictons, notamment sur les communes adjacentes de Niort, à Aiffres et à Bessines. Suite au dépôt d’un projet de ZAC, une opération de diagnostic menée par l’Inrap sous la direction de M. Pichon, avait mis au jour, au lieu-dit le Grand Champ Est, plusieurs segments de fossés riches en mobilier laténien dont une épée ployée en bon état de conservation. Ce n’est qu’entre septembre et décembre 2008, avec la reprise du projet, que la fouille de cette zone a pu avoir lieu sur une superficie d’environ 7 000 m2 et permettre la fouille du sanctuaire.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0101&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

François, Côteau du Breuil, 2008

Les résultats de la fouille révèlent en tout état de cause un site tout à fait exceptionnel. Il s’agit d’une enceinte néolithique à fossés interrompus, datée du Néolithique récent/final qui rejoint les quelques enceintes connues dans la région niortaise : Chauray, les Loups à Echiré, situées à quelques kilomètres à peine de François, les deux enceintes de Saint-Maxire, et l’enceinte un peu plus éloignée de Champ-Durand à Nieul-sur-l’Autize.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0082&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

Faye sur Ardin (Deux-Sèvres), Voie communale n°16, 2008

La fouille fut motivée par un projet immobilier dont la surface d’aménagement s’étend sur 5 000 m2   . Ce projet avait donné lieu au cours du mois de mars 2006 à un diagnostic archéologique prescrit par le service régional de l’Archéologie. La localisation de la parcelle entre l’église dédicacée à Saint-Vivien (XIIIe   s.) et le bourg actuel suggérait la présence d’une occupation plus précoce.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0081&q=sdx_q4&recherche=listDocPredef

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