Diagnostics et fouilles archéologiques récents en Charente (2008 - 2)
Chenommet (Charente), Bellevue, Les Grands Champs, 2008
Découvert dans les années 1980 par Serge Cassen sur les clichés des
survols de l’IGN, l’enceinte à fossés interrompus de Bellevue à
Chenommet (Charente) est récemment sortie de l’oubli grâce aux
photographies aériennes de Patrick Joy réalisées en 2004 et 2006.
S’appuyant sur l’abrupt qui domine la rive gauche de la Charente,
à 101 m d’altitude, les deux fossés parallèles visibles sur les clichés
ceinturent un espace d’environ 2,5 ha, ce qui en fait une petite
enceinte pour le centre-ouest de la France.
La conservation exceptionnelle des structures internes et du mobilier,
ainsi que la présence d’une stratification interne au Néolithique récent
du haut cours de la Charente, font du site de Bellevue un site de
référence pour le Néolithique du Centre-Ouest. La poursuite des
opérations que nous souhaitons mener sera axée sur les modalités
d’occupation du site, en poursuivant l’exploration de l’intérieur de
l’enceinte, et sur les comparaisons entre le mobilier de Bellevue et
celui de la nécropole de Chenon qui présente des affinités
typotechnologiques indéniables.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0010&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Chassenon (Charente), Thermes de Longeas, tour Sud-Ouest, 2008
La fouille de juillet 2008 correspond à la campagne d’achèvement de
l’étude du réseau hydraulique d’une partie de l’agglomération antique de
Cassinomagus , actuelle Chassenon. Elle s’inscrit dans une
thématique, engagée depuis 2004, relative à la question globale de
l’acheminement, de la distribution et de l’usage de l’eau au sein de
l’ensemble monumental et des édifices (thermes et lieu de culte) qui le
composent. La fouille 2008 a concerné la partie avale de l’aqueduc,
l’angle sud-est du péribole du sanctuaire de Montélu et la pièce d’angle
sud-ouest de l’établissement de bains de Longeas. Elle a consisté pour
l’essentiel en des observations architecturales et stratigraphiques des
niveaux de construction.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0009&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Chassenon (Charente), Thermes de Longeas, aqueduc principal, 2008
La campagne 2008 a permis de découvrir et de comprendre
l’aqueduc enterré qui était connu, mais jamais réellement étudié.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0008&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Chasseneuil-sur-Boutonne (Charente), Route de Cellefrouin, 2008
Les seules structures mises au jour correspondent à une base de muret en
pierre et à un puits maçonné en moellons calcaires soigneusement
taillés et calibrés. Ces deux éléments sont au plus tard datable de la
période moderne.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0007&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Baignes-Sainte-Radegonde (Charente), abbaye Saint-Etienne, chapelle de la Vierge, 2008
L’étude archéologique de la chapelle et de son environnement reste à
affiner, cependant, les hypothèses qui se dessinent pour l’instant
tendraient à interpréter cet espace comme le bras sud du transept d’une
église aux dimensions considérables, bâtie entre le XII e s.
et le XIII s. À en croire les sources, l’église actuelle serait un
reliquat très remanié de l’église abbatiale, et ces mêmes textes
suggèrent que l’église paroissiale était toute proche, mais son
emplacement reste inconnu pour le moment. Ce possible bras de transept
présente un programme constructif original, avec une sorte de tribune en
partie haute, constituée par une coursive desservie uniquement depuis
les bâtiments conventuels, situés au sud. Ce qui suggère un accès
privatisé par les moines qui pouvaient assister au culte sans se mêler
au reste des fidèles.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0006&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Aussac-Vadalle (Charente), Les Essarts, La Malentreprise, Les Taillis, 2008
La forêt de la Boixe, riche en nombreux tumulus est encore proche de
cette commune. Une voie romaine ainsi qu’un habitat gallo-romain sont
recensés non loin de la carrière existante. L'activité récente (carrières) a évidemment fortement endommagé le site qui se
développe en bordure de la route départementale 40 et ne nous en laisse
qu’un aperçu partiel.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0005&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Aubeterre-sur-Dronne (Charente), église souterraine Saint-Jean, 2008
L’église souterraine d’Aubeterre-sur-Dronne a fait l’objet au cours du
mois de juin 2008 d’une première phase d’étude archéologique du creusé
par le bureau d’investigation Hadès. Il s’agissait de déterminer les
procédés d’extraction ayant permis de réaliser ce monument souterrain
ambitieux, de comprendre les aménagements liturgiques et funéraires
laissés en relief dans le rocher et de renseigner les différentes phases
d’aménagements et de fonctionnements du sanctuaire.
http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0004&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef
Angoulême (Charente), Déviation Est, 2008
Le diagnostic a permis de confirmer la destruction des occupations du Néolithique et de l’âge du Bronze pour le plateau du Camp des Rochers ; confirmer la présence d’une zone karstique à fort potentiel et d’orienter le projet d’aménagement en amont des travaux et en concertation avec les différents acteurs (aménageur et SRA) ; découvrir des traces d’activité et d’occupation de l’Antiquité tardive sur la terrasse des rochers de Bel-Air ; retrouver la présence d’une tourbière à potentiel d’analyses paléo-environnementales ; découvrir une occupation néolithique-protohistorique dans la combe avec un potentiel important ; découvrir un site paléolithique moyen en relation avec un gîte de matière première et proposer la modélisation de ce type de gisement dans le contexte géologique proche.
Angoulême (Charente), Abbaye de Saint-Cybard, 2008
Le traitement des relevés et leur mise en corrélation avec l’étude de Marie-Êve Scheffer permettra de comprendre davantage l’organisation de l’espace de l’abbaye entre la cour et le cloître.
Agris (Charente), Grotte des Perrats, 2008
La grotte des Perrats est l’une des nombreuses cavités du karst de La Rochefoucauld (Charente). Elle est située sur la commune d’Agris, à environ 23 km au nord-est d’Angoulême, et s’ouvre au flanc d’un coteau bordant au nord la vallée de la Bellonne, ruisseau non pérenne affluent de la Tardoire. Elle comprend une salle principale à partir de laquelle naît un réseau dont le développement atteint une longueur totale de plus de 300 m. Elle a été dé-couverte en 1981 et à partir de cette date jusqu’en 1994 sa salle principale et les galeries adjacentes ont fait l’objet de fouilles programmées, sous la direction de J. Gomez de Soto, qui ont livré l’une des plus importantes séquences stratigraphiques de la France de l’Ouest : l’occupation la plus ancienne connue date de la fin du Premier Mésolithique et la plus récente du Moyen Âge classique.