Restauration du château : il y a urgence !
Des morceaux d’une tour sont encore tombés lundi dernier : la restauration du château devient une nécessité. Ça tombe bien : elle va démarrer bientôt.
Sous la houlette de Marie Jarry (adjointe à la culture) et de Robert Bonnin (adjoint aux bâtiments), une première réunion s'est tenue hier après-midi – avec visite sur place – afin de définir le calendrier d'intervention, avec des représentants de la direction régionale des affaires culturelles (Drac) et de la société Atemporelle. C'est cette dernière (lire ci-dessous) qui assurera le suivi et l'accompagnement archéologique de ces premiers travaux de restauration.
Le cabinet d'architecte maître d'œuvre sera choisi d'ici le mois prochain. Ensuite, place au chantier. « On sait que le coût d'une stabilisation complète du château s'élève à environ 2.500.000 €, précise Robert Bonin. On va d'ailleurs proposer que la Ville double sa participation cette année. Car sur cinq ans, il faudra en faire un maximum. »
De son côté, la société Atemporelle a déjà commencé une étude historique et documentaire sur le château. « Nos travaux de recherche orienteront la restauration », précise Marie-Pierre Parthenay, gérante d'Atemporelle.
" Pas d'études historiques sur ce château "
Là encore, cela tombe bien « car il n'y a encore jamais eu de gros travaux historiques sur ce château », déplore Marie Jarry. La société parthenaisienne entreprendra ensuite des prospections géophysiques (sonder le sol sans creuser pour repérer d'éventuels vestiges), des fouilles au sol ainsi que sur le bâti, toujours dans le but de faciliter une restauration efficace et respectueuse de l'édifice et de son histoire.
* Le terme exact est cristallisation.