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Archéologie poitevine
21 janvier 2013

La salle lapidaire du musée se refait une beauté

Loir-et-Cher - Vendôme - Exposition
19/01/2013 05:35
La salle lapidaire en plein travaux.
La salle lapidaire en plein travaux.

Métamorphosée, la salle lapidaire du musée ! Après le chantier de restauration qui se termine, elle abritera un centre d’interprétation.

Un centre d'interprétation

Cela bouge au rez-de-chaussée du musée avec un chantier important visité en début de semaine par Jean-Philippe Mauclair, adjoint en charge de la culture et du patrimoine, Pierre Liger, élu communautaire qui suit le dossier aux côtés de Valérie Coiffard, du service patrimoine de la Ville et Laurence Guilbaud, conservateur.

Un chantier ouvert en novembre, dont une première phase se termine. Conduit par l'entreprise Gueble-Groupe Villemain (qui a signé la restauration du clocher de La Madeleine), il lui a fallu procéder au piquetage des murs des trois salles, notamment pour retirer les anciens ciments et joints et remettre à nu pierres et briques. Suivront les travaux électriques et le remplacement en régie des grandes fenêtres métalliques qui avaient été fabriquées au XIXe par la fonderie de Fréteval.


A la fin du gros œuvre en juin, enchaîneront les aménagements proprement dits d'exposition pour la mise en place du futur centre d'interprétation de l'architecture. Un espace lapidaire qui change totalement d'apparence. C'est, en effet, en 1954, lors de l'aménagement des collections, que cette salle a été conçue pour abriter des éléments lapidaires de Vendôme et ses environs. Malheureusement, l'humidité a fait s'y développer le salpêtre et des pierres ont éclaté, obligeant à l'évacuation de pièces de bois ou particulièrement sensibles à l'humidité. Une situation qui a cessé suite à des interventions de maçon pour réussir à purger les enduits et surtout lutter contre le ciment de 1954 qui empêchait la pierre de respirer. « Des sondages, puis des mesures pratiquées par un spécialiste avec analyse chimique et mesure de l'humidité ont permis de constater qu'il n'y avait pas de remontées capillaires », souligne le conservateur qui rappelle que si l'aménagement du lieu va changer avec l'ouverture du centre d'interprétation une partie des pierres exposées demeure dont ce qui reste du tombeau Renaissance de Marie Luxembourg qui était dans la collégiale du château.

Édith Van Cutsem
Source de l'information: http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Expos-musees/n/Contenus/Articles/2013/01/19/La-salle-lapidaire-du-musee-se-refait-une-beaute
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