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Archéologie poitevine
3 février 2013

Les cloches sonnent dans le Coulonges-sur-l'autize consolidé

Deux-Sèvres - Coulonges-sur-l'Autize 
02/02/2013 05:34

Dans le clocher, derrière les poutres qui ont été remplacées, Paul Boubli, ingénieur du patrimoine à la Drac, se tient sous la plus lourde des cloches (745 kg) nommée Etienne.
Dans le clocher, derrière les poutres qui ont été remplacées, Paul Boubli, ingénieur du patrimoine à la Drac, se tient sous la plus lourde des cloches (745 kg) nommée Etienne.

Commencés en décembre, les travaux de réparation du beffroi de l'église Saint-Etienne, édifice roman du XIIe siècle, classé monument historique le 23 octobre 1980, sont achevés. Ils ont été réalisés par l'entreprise Gougeon, basée en Indre-et-Loire, spécialisée en horlogerie d'édifices et en cloches.
Ayant suivi l'instruction du dossier, Paul Boubli, ingénieur du patrimoine à la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) a emprunté les trente-deux marches de l'escalier de pierre en colimaçon pour atteindre le clocher et contrôler les travaux.
Pour effectuer ceux-ci, les ouvriers ont d'abord descendu les trois cloches représentant un poids total de 1.642 kg. La plus lourde (745 kg), nommée Etienne, a été entreposée dans l'église et les deux autres, appelées Jean-Baptiste et Germaine, dans un coin du clocher. Puis ils ont soulevé le beffroi, l'ouvrage de charpente en bois destiné à supporter et à permettre le mouvement des cloches, installé en 1870. Cinq poutres, endommagées et vermoulues par l'usure du temps, ont été entièrement remplacées et le reste de la charpente a été renforcé.
Les trois cloches ont été ensuite remontées, équipées de nouveaux battants en alliage plus tendre et moins agressif que l'acier et actionnées désormais par une motorisation linéaire, système de gestion électronique qui limite les vibrations sur le beffroi et qui permet aux cloches de se balancer à leur propre rythme, sans accélération comme avec les anciens moteurs rotatifs.
Maintenant, lorsqu'elles scandent les heures ou carillonnent les joies et les peines, leur tintement se rapproche des sonneries à la corde d'autrefois.

Source de l'information : http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/communes/Coulonges-sur-l'Autize/n/Contenus/Articles/2013/02/02/Les-cloches-sonnent-dans-le-beffroi-consolide

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