On va restaurer la Tour carrée
La restauration générale de la Tour carrée est décidée. Le dossier technique, préalable au lancement du projet, va bientôt débuter.
A la demande de la Ville, François Jeanneau, architecte en chef des monuments historiques, avait réalisé, pour le cabinet Architrav, un diagnostic concernant la restauration et la conservation de la Tour carrée. Un rapport remis en décembre 2011, dans lequel, comme pour la Porte du Martray, il est préconisé de restaurer les façades, jugées en très mauvais état général.
Les pierres malades remplacées
Cette restauration consiste à remplacer les pierres malades, ce qui oblige, lors du chantier, à faire des investigations pierre par pierre. Pour pérenniser cette lourde restauration, un traitement en conservation des façades par bio-minéralisation est proposé.
Concernant les aménagements, un dispositif intégrant un ascenseur et une partie de l'escalier est privilégié pour faciliter l'accès à des personnes à mobilité réduite.
Le principe de la verrière sera repris en réorientant le faîtage suivant les dispositions anciennes. Un éclairage de mise en valeur intérieur achèvera la restauration. « L'ensemble permettra la préservation du monument restauré, tout en rendant à nouveau possible la visite du public, sans dépasser 19 personnes, dans ce donjon roman majeur de la région », commente François Jeanneau.
Une enveloppe évaluée à 2,5 millions d'euros TTC est envisagée pour cette restauration générale de la Tour carrée, prévue en cinq tranches par le cabinet Architrav, en partenariat avec l'économiste du cabinet Dubois, co-traitants de la mission.
Un coût de 2,5 millions d'euros
La première tranche débutera au 4e trimestre 2013 par les études d'avant-projet : production de plans, coupes et façades arrêtant les dimensions de l'ouvrage, justification des solutions techniques retenues, établissement du coût prévisionnel des travaux et réalisation des dossiers nécessaires l'obtention des autorisations administratives.
En tout, une année de travail évaluée à 100.000 € TTC, subventionnée à 35 % par l'État, 25 % par le conseil général et 15 % par la région. Quant aux autres tranches, elles ne devraient pas débuter avant 2015.