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Archéologie poitevine
15 septembre 2013

L'histoire de l'hôpital racontée avec passion

Deux-Sèvres Niort

15/09/2013 05:38
 
« Ces souterrains ont été créés afin de relier, à l'abri, les pavillons. Ces derniers devaient éviter la propagation des maladies infectieuses », a expliqué la bibliothécaire.                      
« Ces souterrains ont été créés afin de relier, à l'abri, les pavillons. Ces derniers devaient éviter la propagation des maladies infectieuses », a expliqué la bibliothécaire.

A l’occasion des Journées du patrimoine, le service culturel de l’hôpital a ouvert les portes de son cloître, de sa chapelle et de ses souterrains.

Bien avant 14 h déjà, une petite foule compacte se pressait pour découvrir les caves et souterrains de l'hôpital. A l'occasion des Journées du patrimoine, le centre hospitalier avait cette année ajouté cette découverte à son programme habituel. Emmanuelle Novier, bibliothécaire au centre hospitalier, a débuté en faisant découvrir au premier groupe arrivé (une vingtaine de personnes) l'une des ailes aujourd'hui désaffectée de l'ancien cloître.

Georges Renon crée les pavillons

Visite du grenier dit des Espagnols, où certains réfugiés de la guerre civile auraient séjourné, la loggia d'où les sœurs de la Sagesse pouvaient participer aux cérémonies religieuses, sans être vues. Evocation de ce XVIIIe siècle à Niort où une odeur pestilentielle pouvait venir des tanneries toutes proches. L'hôpital, sur ce site, fonctionnait alors plutôt comme un refuge pour les plus défavorisés. Puis beaucoup plus tard, au début du XXe siècle, l'arrivée du chirurgien Georges Renon. La modernisation de l'hôpital qualifiée de modèle par la profession. « C'est lui qui va créer ces pavillons, bien séparés par une végétation verdoyante afin d'éviter la propagation des maladies infectieuses », a expliqué la bibliothécaire. « Tous ces pavillons furent ensuite reliés les uns aux autres par des souterrains, afin de se déplacer bien à l'abri d'un point à un autre ». Les lieux sont aujourd'hui désertés, occupés par les conduites d'eau et de chauffage. Un voyage dans le temps que la bénévole du service culturel de l'hôpital a su rendre des plus vivants.

nr.niort@nrco.fr

Philippe Engerbeau
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