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Archéologie poitevine
18 novembre 2013

Exposition "Le Musée de Bougon sort de sa réserve..." (jusqu'au 4 janvier 2014)

Vingt années d’existence, ce sont vingt années d’acquisitions, d’études, de conservation d’objets archéologiques issus du sous-sol départemental. Mises au jour à l’occasion de fouilles préventives ou programmées, ou bien récoltées par des particuliers passionnés, ces collections ont été confi ées provisoirement au musée mais sont aussi entré  dans la domaine public sous la responsabilité du Département. Beaucoup de ces trésors, parce qu’ils sont conservés et accessibles aux seuls chercheurs, n’ ont jamais été contemplés par les visiteurs ; aussi, pour fêter son vingtième anniversaire, le Musée est-il allé lui aussi «fouiller» dans ses réserves afi n de sélectionner les plus belles pièces et concevoir une exposition originale. Ce patrimoine, fragile témoin de l’Histoire des Deux-Sèvres, a été trouvé sur plus de cinquante sites archéologiques du territoire, dans votre jardin ou lors de travaux sur les communes alentours  Il vous racontera 500 000 ans d’aventure humaine, du Paléolithique au Moyen-ge. Séries d’outils préhistoriques de grande qualité, vaisselle, verrerie gallo-romaine, bijoux en jaspe, bronze, argent et or, collections de monnaies, ainsi que l’exceptionnel vase-support mis au jour dans la dolmen de Péré à Prissé-la-Charrière vous sont présentés dans cette exposition. Au-delà des objets, cette exposition, réalisée en partenariat avec le Service régional de l’Archéologie (SRA) et l’Institut national de la Recherche archéologique (Inrap), rend hommage aux recherches menées par les archéologues sur toutes les communes des Deux-Sèvres contribuant ainsi à construire l’identité d’un département.
                              
Posté le 9 août 2013
 
                              
 

   
Découvrez le musée de Bougon

Plus de cinquante sites présentés
Du nord au sud, d’ est en ouest, sur les grandes ou les plus petites communes, 500 000 ans d’histoire humaine ont maillé ou façonné le territoire deux-sèvrien. Ainsi se met en place une cartographie humaine qui s’organisera dès le début de l’ère chrétienne autour des grands axes de communication.


Les collections
Outil de pierre et d’os, objets décorés en matières animales, statuettes et récipients en calcite ou en terre cuite, parures en bronze, or, argent, verreries, émaux… les objets de l’exposition montrent non seulement la richesse patrimoniale du territoire et son occupation, mais aussi la diversité des ressources travaillées du Paléolithique supérieur jusqu’ au 16ème siècle. Les vestiges d’objets découverts lors des fouilles archéologiques portent des stigmates et des traces. Ils permettent de mieux connaître la complexité de divers savoir-faire qui répondaient aux besoins des populations concernées, demandant de longs apprentissages et une grande maîtrise pour être exécuté correctement.
Morceaux choisis d’un patrimoine départemental, les objets sélectionnés apportent un instantané , un éclairage inédit sur la vie quotidienne, l’implantation rurale, les échanges commerciaux et culturels.


Le parcours muséographique
La scénographie, entièrement conçue en interne, propose au public de découvrir un parcours chronologique et géographique sur l’histoire des sociétés ayant peuplé le territoire de la Préhistoire au Moyen-Âge.
Morceaux choisis d’un patrimoine départemental, les objets sélectionnés apportent un instantané , un éclairage inédit sur la vie quotidienne, l’implantation rurale, les échanges commerciaux et culturels.
Ainsi, insensiblement au fi l de la déambulation, les techniques s’affi nent, des matières disparaissent afi n de laisser la place à d’autres, les habitats se développent et le territoire s’organise.


Le Paléolithique
Si la présence de l’homme paléolithique est attestée dans les Deux-Sèvres par des ramassages de surface en nombre relativement important, la Préhistoire ancienne du département reste encore mal connue, notamment à cause du manque de fouilles archéologiques sur les gisements de ces périodes. Seul le site de Champ-Paillard, à Saint-Léger-de-Montbrun, fouillé par J.-L. Ricard dans les années 1980 et 1990, a livré des occupations encore en place, datées d’environ 250 000 ans.
Bien qu’il soit diffi cile à l’heure actuelle d’évaluer la date des premières occupations de la région, ce sont les périodes anciennes du Paléolithique (inférieur et moyen c’est à dire de 500 000 ans à 40 000 ans av. J.-C.) qui sont les mieux documentées par les données disponibles. Les artefacts qui s’y rattachent, antérieurs à - 40 000 ans environ et qui peuvent remonter jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’années, renvoient essentiellement aux cultures techniques communément appelées « Acheuléen » et « Moustérien ». Si celles-ci sont largement répandues en Europe de l’Ouest, il existe toutefois des diff érences régionales et chronologiques importantes.
Les pièces bifaciales et les éclats Levallois, très régulièrement retouchés, constituent l’outillage le plus représentatif du Paléolithique deux-sévrien. Ils ont été reconnus à Champ-Paillard, autour d’Airvault ou encore dans la région de Saint-Maixent-l’École par exemple. Cependant, des objets particuliers tels que des racloirs à retouche Quina (à Souvigné) et des pièces trifaciales (notamment aux Terrières, à Saivres et sur la commune de Maisonnay), habituellement rattachés plus particulièrement au Bassin aquitain, soulignent l’importance des Deux-Sèvres et du Seuil du Poitou dans la question des déplacements des groupes humains entre le nord et le sud-ouest de la France.


Le Mésolithique
Cette période, qualifi ée de mésolithique, arrive progressivement avec la fi n de la glaciation Würmienne et du paléolithique supérieur y compris l’azilien qui constitue l’épipaléolithique. Ce réchauff ement climatique qui commence à s’opérer, annonce des changements multiples de l’environnement : remontée de la mer, colmatage des fonds de vallées, migration vers le nord des mammifères tels que les mammouths, rennes etc..., développement du couvert forestier et apparition de la faune actuelle.
Dans les domaines techniques, les groupes humains appartenant aux premiers mésolithiques de l’Europe atlantique qui sont encore des chasseurs-cueilleurs développent des assemblages lithiques qui se caractérisent par une production importante de lamelles qui sont pour la plupart transformées en armatures microlithiques (triangle isocèle, pointe à base retouchée etc...).
Pour les campements, en grande majorité de plein air, ils s’implantent de préférence à proximité des sources ou des petits cours d’eau sur des terrains sablonneux bien drainés.
Dans la période suivante, ce que l’on nomme le second mésolithique, du 7e à la première moitié du 6e millénaire, les industries en silex se distinguent de plus en plus par une production de lames régulières et calibrées obtenues par une percussion indirecte. De nouveaux microlithes apparaissent ou évoluent, notamment les trapèzes ou les pointes de fl èches triangulaires qui se caractérisent par des retouches inverses rasantes qui facilitent l’emmanchement mais aussi l’effi cacité (usage intensif de l’arc).
Ces transformations suggèrent des infl uences venues du sud mais aussi du nord qui sont d’autant plus de portes qui s’ouvrent vers des économies agro-pastorales qui annoncent le Néolithique.


Le Néolithique
Le Néolithique est une période de la fi n de la Préhistoire. Les hommes sont sédentaires. Ils vivent dans des maisons, souvent regroupées en village. Ils pratiquent l’agriculture et l’élevage et inventent, notamment, la poterie, les outils en pierre polie ou encore le tissage. Le Néolithique, en France, commence autours de - 6000 ans av. J.-C. pour se terminer aux alentours de - 2200 ans av J.-C. Il se divise en trois grandes périodes : le Néolithique ancien, le Néolithique moyen et le Néolithique récent-fi nal.
Dans les Deux-Sèvres, mais également en Poitou-Charentes, les archéologues ont à leur disposition très peu d’informations sur le Néolithique ancien. Les découvertes récentes faites notamment sur le site d’Antran (Vienne)ou encore celles du site de Châtelaillon-Plage (Charente-Maritime) sont d’une extrême importance pour mieux cerner l’architecture des premiers habitats ainsi que la mise en place des premières communautés d’agriculteurs-éleveurs.
Le Néolithique moyen est mieux connu grâce aux monuments funéraires, tels que les Tumulus de Bougon ou encore celui de Prissé-la-Charrière. Si aujourd’hui, le monde des morts a moins de secrets pour les scientifi ques, le monde des vivants reste une énigme car aucun site réellement d’habitat n’a été retrouvé dans notre région.
Le Néolithique récent-fi nal est la période la plus riche en sites et donc en informations. Plus de 800 enceintes ont été découvertes et les fouilles de certaines d’entre elles montrent bien la complexité des sociétés de cette période. Les hommes construisent de grands camps fossoyés, comme aux Loups à Echiré ou encore à Coulon (Deux-Sèvres), puis des remparts monumentaux comme à Challignac (Charente-Maritime). La société semble extrêmement hiérarchisée et organisée. Les hommes ne produisent plus uniquement pour leur groupe mais aussi pour les échanges, c’est l’explosion des ateliers d’artisanat spécialisés, comme à Ponthezières (Ile d’Oléron) site majeur pour la production de perles en coquillage.


L’ Âge du Bronze
Il n’ existe pas de rupture entre le Néolithique fi nal (Artenac et Campaniforme) et le début de l’âge du Bronze, vers 2300/2200 av. J.-C. Le mode de vie ne change pas, il reste agro-pastoral, mais des artisans spécialisés, en particulier les fondeurs de bronze, prennent de l’importance. La société est dominée par une élite guerrière.
Le silex reste en usage relativement longtemps, et n’est véritablement remplacé par le métal qu’à partir du Bronze moyen (1500 à 1300 ans av. J.-C.). La production métallique est surtout connue à partir des dépôts de bronze, rassemblements d’objets volontairement enfouis dans le sol dans un geste rituel.
Pendant le Bronze moyen, ces dépôts sont constitués uniquement de haches, tel celui de Ménigoute, ou de bracelets, comme celui de Pamproux. Pendant le Bronze fi nal (1300 à 800 ans av. J.-C.), tel celui de Triou, ils sont composés d’objets variés de toutes sortes, outils, armes, parures, lingots, etc. D’autres objets en bronze, tels la roue ou le crochet à viande de Coulon, furent jetés dans les eaux ou les marais, là encore en gestes rituels.
Les formes des vases, au début de l’âge du Bronze, tels ceux des Entes à Saint-Varent ou de Saint-Martin à Brioux-sur-Boutonne poursuivent la tradition des productions de la fi n du Néolithique. Les formes des vases vont se diversifi er au cours du temps, et à la fi n de l’âge du Bronze, certains récipients particulièrement soignés seront peints en rouge.
L’habitat reste mal connu. Des bâtiments, construits en bois et torchis, ne subsistent que les trous d’implantation des poteaux soutenant murs et charpentes, comme on le constate par exemple à Saint-Martin à Brioux-sur-Boutonne ou à Coulon. L’habitat se disperse en tout petits hameaux dans le plat pays, mais des hauteurs faciles à fortifier peuvent aussi être recherchées, en particulier à la fi n de la période
Les sépultures restent inconnues. C’est peut-être à cette usage que furent réalisés des enclos circulaire fossoyés, dont la tradition était apparue avec les Campaniformes, tels ceux de Saint-Gelais. Cette tradition durera d’ailleurs jusqu’à la fi n de l’âge du Fer.

L’ Âge du Fer
Le passage de l’ Âge du Bronze à l’ Âge du Fer, autour de 800 ans av. J.-C., s’eff ectue sans changements notables des modes de vie et les productions artisanales, comme l’atteste en, particulier celle de la céramique. Mais de profonds changements aff ectent les pratiques sociales et religieuses, visibles entre autres, à travers la disparition de la pratique des dépôts de bronze. D’autres changements sociaux se feront jour aux VIIe-VIe s. av. J.-C., que traduit la réapparition des dépôts.
La société de l’âge du Fer reste rurale, dispersée dans de petits établissements isolés (Les Terres Rouges à Parthenay), ou des villages comme celui de Coulon. Au cours du second âge du Fer (période de La Tène, env. 450 ans à 30/20 ans av. J.-C.) apparaissent les vastes fermes entourées de fossés talutés de l’aristocratie, telle celle du Chemin Chevaleret à Échiré, à l’intérieur desquelles s’élèvent bâtiments d’habitation et de service en bois et torchis. Le second Âge du Fer est l’époque des Celtes historiques. Contrairement à une idée désormais obsolète, les Celtes de Gaule n’y sont pas venus à l’occasion de migrations, mais descendent directement, des populations installées depuis le Néolithique fi nal et l’âge du Bronze.
Les peuples de Gaule de l’Ouest tinrent un rôle important dans l’élaboration de la civilisation gauloise. La population des Deux-Sèvres n’ était ainsi pas restée à l’écart des grands bouleversements qui aff ectaient l’Europe moyenne au cours des VIe et Ve s. av. J.-C. : en témoignent, entre autres, les beaux objets décorés en bronze du IVe s. av. J.-C. du sanctuaire du Pain Perdu à Niort, ou les sanctuaires à dépôts d’armes et animaux sacrifi és de Faye-l’Abbesse et Bessines.
Les premières villes - les oppida – s’édifi ent au cours du IIe siècle, mais aucune n’est encore clairement identifiée dans le département, contrairement à la Vienne voisine où s’élevait l’oppidum de Lemonum (maintenant Poitiers), capitale des Pictons, peuple gaulois auquel appartenaient les habitants des actuelles Deux-Sèvres. Cette culture urbaine devait, comme ailleurs en Gaule, ouvrir la voie à la Romanisation, qui ne commencera véritablement que dans les années 30/20 av. J.-C., lorsque l’empereur Auguste entreprendra la réorganisation de l’empire romain.


L’ époque antique
Le département des Deux-Sèvres, avec la Vienne et une partie de la Vendée, faisait partie de la cité des Pictons, à l’époque gauloise puis à l’époque gallo-romaine. C’était un vaste territoire situé au sud de l’embouchure de la Loire.
Après la guerre menée par Jules César pour conquérir les Gaules, à la toute fi n du Ier siècle av. J-C., et l’installation par Auguste de la pax romana sur tout l’empire, la cité des Pictons va prospérer autour de la capitale Lemonum (Poitiers). Cela se traduit notamment par un développement du système viaire et des agglomérations dites « secondaires ».
Les voies principales relient les capitales de cités : Poitiers et la cité des Namnètes (Nantes), Poitiers et Saintes (Mediolanum Santonum). Ces axes principaux sont entretenus et placés sous le contrôle de l’autorité provinciale dans le cadre du cursus publicus, la poste impériale. Des routes secondaires, des chemins relient cités et bourgs, ou simples villae, domaines ruraux qui parsèment le territoire.
De nombreuses agglomérations se sont développées le long de ces itinéraires et souvent aussi autour de sanctuaires. Au nord Gourgé (Gurgiacum), Faye l’Abbesse ou Coulonges-Th ouarsais, au sud Rom (Rauranum) ou Brioux-sur-Boutonne (Brigiosum) bien visibles sur l’itinéraire de Peutinger ¹ et que les opérations archéologiques ont permis de faire revivre, aussi bien dans l’organisation des espaces, publics ou privés, et des quartiers d’habitation, d’artisanat, de commerce...que dans la vie quotidienne par le très nombreux mobilier céramique, métallique, de verre mis au jour.
Cette « paix romaine » amène certes la romanisation du peuple picton, mais de très nombreuses habitudes gauloises perdurent et ce sont ces infl uences réciproques qui permettront de construire près de cinq siècles de civilisation gallo-romaine.
Table de Peutinger : carte routière qui représente les principales routes et étapes de l’empire romain. Reproduction du XIIe siècle d’une copie antique à partir d’un original plus ancien. Découverte faite au début du XVIe siècle et confi ée à K. Peutinger qui la publia.


L’ époque médiévale
En Poitou comme ailleurs, l’archéologie médiévale est longtemps restée cantonnée à la collecte du mobilier des tombes mérovingiennes et à une approche stylistique des grands monuments en pierre.
Il a fallu attendre la fin des années 80 pour que l’évolution des méthodes de fouille et des approches historiques commence à révéler toutes les formes de la vie quotidienne au Moyen-Âge. Dans la région, près d’une fouille sur trois concerne aujourd’hui cette période.
Depuis trois décennies, la multiplication des opérations archéologiques menées sur de vastes surfaces a totalement renouvelé nos connaissances sur les formes de l’habitat. Elle a montré l’eff acement progressif des petites agglomérations antiques entre le Ve et le Xe siècle, puis la genèse de villes nouvelles, nées autour d’un château ou d’un monastère (Xe-XIe siècles). Elles ont parfois joué le rôle de centres industriels et commerciaux. Melle, principal pourvoyeur en argent de l’empire carolingien, ou Niort, port de fond d’estuaire, en témoignent.
La mise en place du maillage des habitats ruraux apparait également beaucoup plus progressive et précoce qu’on ne le pensait jusque là. En revanche, le rassemblement des morts autour des édifi ces religieux ne devient systématique qu’aux environs de l’an mil et l’achèvement du réseau des paroisses ne parait pas antérieure aux XIIe-XIIIe siècles. S’ils ont donné naissance à nos villages et façonné les territoires des communautés rurales, ces lents processus sont également jalonnés d’échecs, d’abandons ou de déplacements.


Renseignements pratiques

Exposition du 18 mai 2013 au 4 janvier 2014
Heures d’ouverture du musée
Fermeture hebdomadaire les lundis (sauf pour les scolaires sur réservation)
De mai à septembre : du mardi au dimanche de 10h à 18h30
Basse saison : De février à avril et d’octobre à décembre : du mardi au vendredi de 10 h à 17h30, le samedi et dimanche de 13h à 17h30 (vacances scolaires de Noël incluses)
En janvier : le dimanche de 13h à 17h30
Tarifs : • moins de 18 ans, demandeurs d’emplois, étudiants, personnes en situation de handicap : gratuit en visite libre, 2,50 euros en visite guidée • adultes : 4,50 euros en visite libre, 6 euros en visite guidée • Entrée gratuite le premier samedi du mois (sauf juillet et août) E-mail musee-bougon@cg79.fr


Site internet www.deux-sevres.com/musee-bougon

Téléphone 05 49 05 12 13
Adresse : La Chapelle 79800 Bougon
Accès Autoroute A10, sortie 31 ou RN11 La Rochelle-Poitiers, puis D5 direction La Mothe Saint-Heray Bus RDS tous les mercredis de juillet et août au départ de Niort, à 9h40 et 13h00


S
ource : Courriel reçu de Lucile Crété
Assistante de Conservation   Pôle des partenariats et des territoires. Direction des partenariats culturels, sportifs et associatifs. Musée des tumulus de bougon. Service des publics.   Musée des tumulus de bougon La chapelle 79 800 BOUGON Tél. : 05 49 05 12 13

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