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Archéologie poitevine
20 février 2014

Une plaque en hommage à Jean Cavaillès

Deux-Sèvres, Saint-Maixent-l'École

Une plaque en hommage à Jean Cavaillès
19/02/2014 05:38
Léopold Moreau, Michel Clisson, François Bouchet et Eugène Faucher ont honoré la mémoire de Jean Cavaillès et déposé une gerbe au pied de la plaque de rue qui porte son nom. - Léopold Moreau, Michel Clisson, François Bouchet et Eugène Faucher ont honoré la mémoire de Jean Cavaillès et déposé une gerbe au pied de la plaque de rue qui porte son nom.                                                               
Léopold Moreau, Michel Clisson, François Bouchet et Eugène Faucher ont honoré la mémoire de Jean Cavaillès et déposé une gerbe au pied de la plaque de rue qui porte son nom.

Universitaire et résistant, Jean Cavaillès a été honoré lundi soir dans sa ville natale. Une cérémonie a été organisée dans la rue qui porte son nom.

Alors qu'une gerbe à la mémoire de Jean Cavaillès était déposée dans la crypte de la Sorbonne à Paris, une cérémonie analogue et à l'initiative de la mairie de Saint-Maixent s'est déroulée lundi soir, rue Cavaillès à Saint-Maixent. Eugène Faucher, dans son discours d'hommage, a exhorté « le sacrifice, le refus de la servitude et de l'humiliation de ce guerrier sans uniforme. Il a loué le détachement de soi, l'oubli de soi » dont faisait preuve Jean Cavaillès.

Action immédiate

Jean Cavaillès est né le 15 mai 1903 à Saint-Maixent. Elève brillant, il est reçu 1er en 1923 à l'école normale supérieure. Agrégé de philosophie en 1927, il est également licencié de mathématiques. Il fait son service militaire en 1927. De 1929 à 1935, il est répétiteur rue d'Ulm. Pour sa thèse, en 1930, il effectue un séjour en Allemagne suivi de plusieurs autres qui lui permettent d'observer et de comprendre l'horreur du régime nazi. Professeur au lycée d'Amiens en 1936, il est docteur ès lettres en 1938. Mobilisé en 1939, Jean Cavaillès est fait prisonnier en juin 1940, s'évade pour rejoindre Clermont-Ferrand. Il reprend ses cours de maître de conférences. A la fin de 1940, il rencontre Emmanuel d'Astier de la Vigerie, avec lequel il fonde un groupe de résistance,La Dernière Colonne. Il participe activement à la création et à la rédaction de Libération en 1941. Nommé professeur à la Sorbonne, il adhère à Libération-Nord, mouvement dans lequel il joue un rôle essentiel. Il crée, en avril 1942, un réseau de renseignements en zone nord, le réseau Cohors. Arrêté avec Christian Pineau en septembre 1942, il est interné au camp de Saint-Paul-d'Eyjeaux d'où il s'évade et part pour Londres en février 1943. Il rencontre à plusieurs reprises le général de Gaulle. Il est de retour en France le 15 avril. A l'été 1943, il démissionne du comité directeur de Libération pour pouvoir se consacrer tout entier à l'action immédiate. Trahi, il est arrêté le 28 août 1943 à Paris. Transféré à Arras, il est condamné à mort par un tribunal militaire allemand et fusillé à la citadelle d'Arras le 17 février 1944.

Source de l'information et photographie: http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communes/Saint-Maixent-l'École/n/Contenus/Articles/2014/02/19/Une-plaque-en-hommage-a-Jean-Cavailles-1801578

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