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Archéologie poitevine
30 septembre 2014

Reçu par mail

Pour information,

à l’heure où un mouvement de grève a failli éclaté en GSO ( Préavis de grève du 17 septembre 2014)  contre les Très Grands Déplacements, nous sommes témoins dans notre région d’un cas de non-prescription pour un barrage de cinquante hectares. Il se trouve que la zone en question est une zone humide dans le petite vallée du Tescou dans le Tarn.

De nombreuses stations préhistoriques sont mentionnées tout autour avec visiblement deux pics d’occupation à l’époque moustérienne et à l’époque néolithique selon un ramassage de surface au milieu du siècle dernier.

Au-delà du potentiel archéologique non identifié si la prescription n’arrête pas les travaux déjà bien engagés (déforestation brutale et tranchée de 2 m de profondeur sur plusieurs dizaines de mètres et reprise des travaux aujourd’hui sous protection policière), c’est la question de notre travail qui est en jeu, et du travail qu’on a bien voulu nous laisser : le diagnostic archéologique.

Mais si les SRA ne prescrivent pas sur de telles surfaces, alors après les Très Grands Déplacements, qu’est-ce qui attend l’INRAP ?

Il y a quelques décennies nous nous serions levés pour défendre le Patrimoine Archéologique.

Une loi a été votée dans ce pays en 2001. Ne pas prescrire une zone humide de cinquante hectares, est-ce acceptable ?

Combien d’autres projets aussi scandaleux pour l’étude archéologique, si nous cherchons bien ?

Allons-nous rester les bras croisés devant des aménagements du territoire brutaux pour l’objet de notre discipline ?

Ne pourrait-on pas envisager une réaction forte et collective face à cet état de fait ?

http://www.reporterre.net/

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