Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Archéologie poitevine
14 janvier 2014

Des fèves créchoises, tirage limité,

Deux-Sèvres - La Crèche -
Des fèves couleurs locales à La Crèche
11/01/2014 05:35
 

Des-feves-couleurs-locales-a-La-Creche_image_article_droite

A la boulangerie Guillon- Picard, les fèves illustrent des éléments de la  commune.

Entre deux galettes, est-ce que la fève peut être déterminante dans le choix ? Le boulanger-pâtissier-chocolatier Emmanuel Guillon pense que « c'est un élément qui joue, oui ». Il a ainsi relancé dans sa boulangerie de La Crèche, une initiative qu'il avait testée dans son précédent commerce du Loiret. Des fèves en porcelaine très originales aux couleurs locales. Devant le succès de la première série, sortie en 2006 et la satisfaction des clients comme des collectionneurs, le couple de boulangers a récidivé plusieurs fois depuis. « C'est quand même un investissement parce que pour faire fabriquer une fève, il faut en commander un minimum de 500 unités ! ». Le couple en a commandé 4.000 cette année et il va en manquer, contraint de re-passer commande auprès de son fabricant, Prime de Faverney (70).

Les éléments du patrimoine

A l'image des précédentes séries de fèves, la petite dernière que l'on retrouve dans ses galettes présente des éléments du patrimoine local : la devanture de sa boulangerie Guillon-Picard, l'église, la gare, la poste… Cette fois, elles sont sous forme de photos (faites par le boulanger) simplement imprimées sur un rectangle de porcelaine mais d'autres séries étaient en relief.
En glissant des fèves personnalisées dans ses galettes, l'artisan veut d'abord offrir un petit plus à ses clients mais il séduit plus largement car le produit plaît aussi aux enfants et plus encore, aux collectionneurs « de toute la France ». Il s'est d'ailleurs mis à vendre ses fèves à l'unité (2 €) ou en coffret (16 € les 8 modèles) pour ceux qui ne sont intéressés que par les fèves. « Mais bien sûr, on préfère les vendre dans les galettes. D'ailleurs, les collectionneurs jouent souvent le jeu ». Et surtout, le boulanger-pâtissier espère que ses clients apprécient ses galettes « d'abord pour leur goût ». Il faut croire que c'est le cas car malgré une concurrence assez rude dans la commune, elles se vendent comme des petits pains : plus de 400 le dimanche de l'Epiphanie et une centaine par jour depuis, comme ce devrait être le cas jusqu'à la fin du mois de janvier !

H.E.
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité