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Archéologie poitevine
26 août 2014

Un site internet à découvrir

  • Extrait :

Comme dans n'importe quelle discipline scientifique, la production actuelle de données numériques dans le domaine de l'archéologie suit une croissance exponentielle. Et comme pour chacune de ces disciplines, les types/volumétries de ces données sont fortement variés et leur évolution reste difficile à prédire. Sans faire une analyse précise des besoins des archéologues, ni tenter une définition hasardeuse de leur domaine d'activité, nous partons du principe que ces données constituent une véritable "masse" car susceptibles de concerner tout vestige matériel, daté de la Préhistoire à l'époque contemporaine, et situé n'importe où dans le monde. Ces données multimédias, multithématiques et multi-sources sont aujourd'hui stockées de manière assez isolées par projet ou par chercheur sur des supports disséminés, ne permettant qu'une sécurisation, une pérennisation et un partage extrêmement limités.

Parallèlement, les data centers qui émergent premettent le stockage, la recherche, le partage, l'analyse et la visualisation de très grandes masses de données issues du secteur privé mais également de la recherche scientifique. Le concept d'associer ce type d'outil au domaine de l'archéologie n'est pas inédit, mais il nous semble pertinent de créer une structure  fédératrice permettant de résoudre efficacement ces problématiques liées au numérique des archéologues du grand ouest et d'ailleurs.

  • 3D et archéologie

La création de données numériques textuelles ou 2D par le biais de techniques ou instruments de relevés sur sites de fouilles est une activité maîtrisée par les chercheurs en archéologie ou techniciens/ingénieurs associés. La numérisation 3D de sites devient aussi abordable technologiquement et financièrement grâce à la photogrammétrie, qui permet une restitution 3D de la réalité assez fidèle. Pour une plus grande précision dans le maillage 3D désiré, les scanners 3D peuvent fournir des nuages de points extrêmement précis mais le coût du matériel et l'acquisition des compétences nécessaires pour la manipulation de ces nuages constituent souvent un frein à leur utilisation. 

Si ces possibilités de numérisation 3D de la présente réalité d'un site archéologique aident à la compréhension de son fonctionnement, elles peuvent aussi permettre de véritables hypothèses de reconstitutions de celui-ci tel qu'il a pu l'être à une époque donnée. Les besoins de la communauté archéologique concernant ces restitutions de structures ou d'environnements sont en effet considérables car, au-delà d'un intérêt évident en termes de valorisation du patrimoine, celles-ci permettent de véritablement mieux appréhender leurs fonctionnements et les sociétés qui les ont occupés. Ces reconstitutions sont actuellement effectuées par des chercheurs férus de techniques de modélisation 3D, de surcroît en perpétuelle évolution, ou par des prestataires onéreux, sans qu'il subsiste un partage de compétences efficace et efficient.

https://cnpao.univ-rennes1.fr

 

 

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Commentaires
C
Bonjour, <br /> <br /> je voudrais effectuer un stage de 3 jours pour ma 3ème dans les environs de Châtellerault; dans l'archéologie. Je voudrais savoir si vous en prenais ? <br /> <br /> Merci.
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