Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Archéologie poitevine
24 octobre 2011

Abbayes et domaines cisterciens face aux crises de la fin du Moyen-Âge (1337-1500)

Appel à communications
Journées dʼétude
Aveyron, le 31 aout et le 1er septembre 2012
Abbayes et domaines cisterciens face aux crises de la fin du Moyen-Âge (1337-1500)

[message mis à jour le 25/10/2011]

appel___communication2012

Lʼordre cistercien, comme toute organisation, a connu au cours de presque sept
siècles dʼexistence, des phases de croissance entrecoupées de périodes plus difficiles.
Dès le milieu du XIIIème siècle, les moines blancs ont dû faire face à une crise, que
beaucoup de chercheurs estiment fatale à lʼoriginalité du système économique de lʼOrdre :
la crise des convers. Lʼapparition et le développement des ordres mendiants, conjugués à
des domaines fonciers trop lourds à gérer pour des communautés moins dynamiques, ont
amené les cisterciens à modifier leurs principes primitifs. Malgré cela, les abbayes et leurs
domaines ont survécu à cette crise en adaptant la gestion de leurs temporels à ces
nouvelles données (bastide, bail à ferme). Lʼhistoriographie fait de cette crise un
événement majeur de lʼhistoire des cisterciens, sʼappuyant sur une relative abondance des
sources.
" A contrario, lʼimpact des crises, qui ont émaillé la fin du Moyen Âge, sur le monde
cistercien, est peu étudié et mal documenté. À la différence de la crise des convers, ces
crises, quʼelles soient militaires, sanitaires, économiques ou sociales, ont touché
lʼensemble de la société. Les faits de guerre, le déclin du commerce et de la démographie,
même si ces événements ne se sont pas déroulés de manière linéaire dans le temps et
lʼespace, ont modifié le système économique global et donc celui des abbayes
cisterciennes. Les blessures sont aussi à chercher du côté des mentalités.
Lʼenchaînement des maux sur une longue durée a nécessairement eu un effet sur le
«ressenti» des contemporains. Malgré cela, ces crises ne sont pas synonymes
d'abattement, mais plutôt de réaction. Les nombreuses fortifications, notamment
villageoises, traduisent bien les capacités dʼorganisation et de mobilisation des
communautés, quʼelles soient laïques ou ecclésiastiques.
" De ce constat est née la volonté de faire le point sur ces questions. Ainsi, nous
proposons de focaliser lʼattention de ces rencontres autour des réactions des abbayes et
domaines cisterciens face aux crises du Moyen Âge (1337-1500). Ces réactions, quʼelles
sʼexpriment dans la pierre ou dans les chartes, présentent une diversité que ces
rencontres devront mettre en avant. Cependant cette multiplicité de réponses répond à un
seul but, assurer la pérennité dʼune maison cistercienne. Lʼaccent devra être mis sur ce
dernier aspect qui nous semble essentiel.

Les projets de communication ( 1 page recto ) sont à envoyer avant le 2 janvier
2012, par voie électronique à lʼadresse suivante thomas.poiraud@gmail.com. Chaque
projet sera étudié au sein du groupe de travail «espaces monastiques» lié à lʼéquipe
TERRAE (Université Toulouse 2-Le Mirail). Si le projet de communication est retenu,
lʼintervenant sʼengage à fournir un résumé de son intervention pour le 2 avril 2012.
Lʼensemble des résumés sera mis en ligne dans le cadre de la communication en amont
de ces rencontres. Suite à ces journées, chaque intervenant sʼengage à écrire un article
reprenant son propos à la lumière du débat qui aura suivi son intervention. Ces articles
seront publiés sur le site internet TERRAE.
" Dʼun point de vue pratique, les rencontres se dérouleront sur deux jours (31 aout et
1er septembre) dans le département de lʼAveyron. Le premier jour sera consacré aux
communications, qui auront lieu à Rodez. La journée sera conclue par la visite dʼune
grange monastique (Séveyrac, commune de Bozouls). La seconde journée sʼarticulera
autour de plusieurs visites de granges (Galinières, Lafon) et de lʼabbaye cistercienne de
Bonnecombe.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité