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Archéologie poitevine
26 février 2013

Campagne de restauration d'oeuvres religieuses

Loir-et-Cher - Patrimoine

Des étudiants de l’École du Louvre ont été missionnés pour recenser des œuvres du patrimoine religieux qui méritent d’être sauvées.

Dans les églises se cachent parfois de véritables petits trésors, qui, au fil du temps, s'abîment ou s'encrassent. Avec l'aval du ministère de la Culture et en collaboration avec les services du patrimoine de la Drac (direction régionale des affaires culturelles), la Sauvegarde de l'art français lance un projet de sauvegarde en faveur du patrimoine mobilier religieux. Pour cela, des étudiants de l'École du Louvre, répartis sur le territoire français, ont eu pour mission de choisir des objets remarquables afin de les restaurer.« Dans notre sélection, on nous a demandé d'être assez modestes », reconnaît Marie-Garance Girard, en 3e année à l'École du Louvre, se spécialisant dans l'histoire de l'architecture. Vingt-cinq œuvres ont été recensées dans quatre départements de la région Centre (l'Indre, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher et le Cher) et sont susceptibles d'intégrer le projet. « Toutes ne représentent pas forcément une urgence absolue en terme de restauration, mais toutes sans exception seraient véritablement révélées grâce à une telle intervention. » En Loir-et-Cher, par exemple, un tableau, montrant une présentation au temple, a été trouvé dans l'église Notre-Dame-de-Nanteuil à Montrichard. La peinture du XVIIe siècle a perdu de son éclat : une couche de poussière cache le travail de l'artiste. Deux statues du XVIe siècle reposant dans l'église de Meusnes ont également attiré l'œil de l'étudiante : « Elles sont recouvertes d'un badigeon blanc qu'il faudrait retirer pour leur rendre leur splendeur initiale,explique Marie-Garance. Malgré leur relatif abandon, de nombreux objets peuvent encore être sauvés, grâce au soutien de l'opinion publique et des entreprises qui auront envie d'associer leur nom à cette opération. »
Les étudiants ont six mois pour récolter des fonds de mécènes avant de passer ensuite à la restauration. Remettre en état ces pièces d'exception représente un coût important. A titre d'information, retirer la couche de peinture blanche sur les statues de Meusnes est estimé à 10.000 € par objet. Ce travail de remise en valeur sera assuré par des restaurateurs diplômés d'État. Si cette campagne de restauration aboutit, le public pourra à nouveau revoir ces œuvres sous leur plus beau jour.

nr.blois@nrco.fr

Claire Neilz
 
Source de l'information et photographie sur le site : http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2013/02/24/Campagne-de-restauration-d-oeuvres-religieuses-1347146
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