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Archéologie poitevine
30 octobre 2010

Diagnostics et fouilles archéologiques récents en Charente (2008 - 1)

Soyaux (Charente), Le Champ du Rocher, 2008

À l’occasion du décapage initial réalisé à l’aide de deux pelles et deux camions ou tracteurs, sur l’ensemble des deux hectares concernés par l’emprise du projet, vingt-deux enclos protohistoriques ont été mis au jour, ainsi que des niveaux tourbeux et/ou sur berge de l’ancien ruisseau datés du Néolithique, mais également quelques signes d’aménagement de la berge à des périodes plus récentes (gallo-romain).

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0025&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef


Roullet-Saint-Estèphe (Charente), Chaumes du Vignac (2008)
Ce site forme l’extrémité occidentale d’un plateau calcaire dominant la vallée de la Charente, et a été exploité par des carrières de pierres et par des carrières de meules depuis le XIII    e s. au moins et jusqu’au premier tiers du XIX    e s. Ces carrières se rattachaient à un ensemble beaucoup plus vaste, étendu notamment sur les communes de Claix, Mouthiers-sur-Boëme et Angoulême. Aucun mobilier n’ayant été découvert en fouille, la datation du site repose uniquement sur l’examen du front de taille. Le diamètre de la meule (1,16 m) permet de proposer une datation médiévale (haut Moyen Âge ou Moyen Âge central ?), tandis que le pic à tranchant droit et l’aspect général du front de taille en gradins irréguliers orientent plutôt vers une datation bas-médiévale ou moderne (XV    e s.-XVII    e s.). 

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0024&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Puyréaux (Charente), Les Marais, 2008
L’ensemble sépulcral des Marais a été utilisé au moins du Bronze ancien à La Tène A. La partie fouillée en 2008 se situerait au « coeur » de la nécropole tandis que les sépultures de l’âge du Fer seraient en périphérie. Les découvertes de cette année, inattendues et exceptionnelles de par leurs datations, ne rendent que plus intéressantes encore les problématiques offertes par ce site.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0023&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Production et consommation de la céramique charentaise produite entre le XVe et le XVIIe siècles

Les hasards de l'actualité archéologique en Charente-Maritime ont permis la découverte d’importants lots de mobiliers céramiques provenant de sites stratifiés occupés à la fin du Moyen Âge et du début de l'époque moderne. Profitant de cette opportunité, il a été décidé de mettre en commun ces nouvelles données pour contribuer à une meilleure connaissance de la céramique de cette période de transition, actuellement difficile à identifier et pauvre en références bibliographiques. Le PCR, créé en 2005 et soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et le Syndicat Mixte pour la mise en valeur du site de Brouage, s’est constitué d'une équipe pluridisciplinaire d’archéologues médiévistes d’horizons divers (ministère de la Culture, opérateurs en archéologie préventive, collectivités, université, etc.) pour répondre à la fois à des problématiques typologiques mais également s’interroger sur certains aspects culturels ou techniques (d’où la présence au sein du groupe d’historiens, archéozoologues, archéomètres, etc.). Les membres du PCR ont ainsi retenu pour base d’étude plusieurs sites de consommation répartis sur le territoire charentais. Cette zone, restreinte du fait de la richesse de ses ateliers, garde une cohérence historique et géographique grâce au fleuve qui traverse principalement les départements de Charente et Charente-Maritime.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0020&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Mouthiers-sur-Boëme (Charente) Chez les Rois, 2008
Chez les Rois est un gisement de référence de l’Aurignacien charentais et un des rares gisements aurignaciens européens à avoir livré des restes humains en place. Fouillé entre 1930 et 1939 par Potut et entre 1948 et 1952 par Mouton et Joffroy (1958), ce gisement a fait l’objet d’un sondage en 2005 et d’une fouille programmée entre 2006 et 2008 (d’Errico et Vanhaeren 2005, 2006, 2007, 2008). Cette opération de terrain a fait suite à la reprise de l’étude des restes humains et du matériel archéologique issus des fouilles Mouton et Joffroy ainsi qu’à sa datation (Ramirez Rozzi    et al. sous presse). L’objectif des nouvelles fouilles était de préciser l’attribution culturelle des assemblages, la chronologie et nature de l’occupation aurignacienne ainsi que l’affiliation taxinomique des groupes humains qui ont fréquenté le site.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0017&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Marillac-le-Franc (Charente), Les Pradelles, 2008
Le gisement des Pradelles (altitude proche de 108 m et coordonnées géographiques système ED50) : 00°25'59" de longitude E et 45°44'29" de latitude N) se situe sur la commune de Marillac-le-Franc en Charente, à quelques kilomètres à l'est de La Rochefoucauld, sur la rive droite de la Ligonne, un affluent droit de la Tardoire. En l'état, il se présente comme une vaste dépression d'une vingtaine de mètres de long sur une dizaine de large pour une profondeur maximale de sept mètres. Elle s'ouvre au sommet d'une ligne de crête et correspond à une ancienne cavité karstique appartenant au vaste et complexe réseau de La Rochefoucauld.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0016&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Magnac-Sur-Touvre (Charente), Les Grands Champs de la Vallade, 2008
Malgré les nombreuses données recueillies par la base Patriarche et qui ont motivé l’intervention, le diagnostic sur « Les Grands Champs de la Vallade » s’est globalement révélé négatif. Les vestiges archéologiques reconnus comprennent des structures en creux (trous de poteau, fossé, drains) dont l’état de conservation se révèle médiocre. Leur répartition est inégale sur l’ensemble du terrain et le mobilier demeure quasi absent. L’opération n’a pas permis de mettre au jour une occupation caractérisée.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0015&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Jarnac (Charente), Souillac, 2008
La quasi inexistence de vestiges médiévaux et l’absence d’indice d’occupation gallo-romaine indiquent que le bourg primitif de Jarnac ne s’est pas étendu dans cette partie au nord-est de l’actuelle commune.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0014&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Jarnac (Charente), Le Pamprot, 2008
Les dépressions humides purbekiennes du « Pays Bas » charentais ont pu être bien observées. Certaines d’entre elles ont piégé des témoins d’occupation allant du Néolithique (chronologie exacte impossible à déterminer) au Bronze moyen. Ces témoins se présentent cependant à l’état résiduel. Nous n’avons pas mis au jour de structure associée. Cela évoque simplement la possibilité d’occupation prise dans cette fourchette chronologique dans le secteur, ce que confirment notamment les résultats de la fouille menée en 2001 lors de la déviation de la N 141. Quant à l’absence de vestiges gallo-romains ou médiévaux, elle confirme que le bourg primitif de Jarnac ne s’est pas étendu dans cette partie au nord-est de l’actuelle commune.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0013&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Dirac (Charente), Centre d'instruction militaire des Boisses, Le Chêne Vert, 2008
Les indices archéologiques rencontrés dans deux niveaux distincts permettent d’identifier un potentiel archéologique important sur toute l’étendue de la parcelle sondée. En particulier les dépôts de l’US 3 contiennent des séries lithiques, qui pourraient abonder des référentiels conséquents, et permettre de mieux caractériser les groupes du Paléolithique moyen de cette région.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0012&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Datation des restes humains découverts en milieu karstique en Centre-Ouest

Dans les régions karstiques du Centre-Ouest, de nombreux restes humains ont été découverts dans des grottes, des avens ou des abris sous roche. Mais d’un site à un autre, ces restes sont très inégalement documentés. Une partie d’entre eux seulement sont en effet parfaitement attribués à des cultures ou des phases chronologiques par des contextes indiscutables. Il s’agit pour l’essentiel d’ossements humains qui proviennent de fouilles récentes, soit d’ensembles clos soit de sites stratifiés.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0021&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Conditions d'implantation monastique en pays charentais

Pour sa dernière année de fonctionnement, le PCR a privilégié deux optiques, à savoir le traitement des données acquises depuis 2001, date de sa création, et leur pérennisation. L’inventaire préliminaire des établissements religieux des deux départements de Charente et Charente-Maritime, réalisé commune par commune par le biais d’un dépouillement bibliographique et archivistique ainsi que de prospections sur le terrain, a été déposé au service régional de l’Archéologie sous sa forme papier (consultable sur demande auprès de la responsable du PCR) ; il a en outre fait l’objet d’un enregistrement partiel sur une base informatique, après analyse critique des données. D’autre part, les informations réunies lors d’opérations de terrain menées dans le cadre du PCR les années précédentes ont donné lieu, entre autres, à des reconstitutions en trois dimensions (notamment salle des malades de Surgères et salle des moines de Fontdouce) permettant d’appréhender de manière plus complète le phénomène monastique dans la région.

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0018&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

Claix (Charente), Les Meulières, 2008
Le lieu-dit Les Meulières correspond à l’extrémité d’un plateau calcaire situé à 15 km au sud d’Angoulême et à cheval sur les limites communales de Claix et de Roullet-Saint-Estèphe. Ce plateau a, comme son nom l’indique, servi de cadre à des carrières de meules : il a été percé par plus de cent quatre-vingt-dix fosses rectangulaires, toutes parallèles les unes aux autres, dont les plus étendues mesurent environ 50 m de longueur pour 5 m de profondeur . L’ensemble couvre 13 ha, traduisant ainsi l’ampleur industrielle de l’ancienne exploitation. Sa production, en cours d’estimation, a dû atteindre cinquante mille à cent mille meules, ce qui en fait l’une des plus grandes meulières de l’ouest de la France. 

http://www.adlfi.fr/SiteAdfi/document?base=base_notices&id=N2008-PO-0011&q=sdx_q6&recherche=listDocPredef

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