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Archéologie poitevine
15 août 2013

Un Solognot peintre à la cour du roi d'Espagne

Loir-et-Cher - Romorantin-Lanthenay - Patrimoine
14/08/2013 05:38
 
Voici un des tableaux peints par Ferdinand Rouzé.
Voici un des tableaux peints par Ferdinand Rouzé.

Les anecdotes se cachent souvent au cœur de la grande histoire. Hélène Leclert, présidente de la Sahas, nous en livre une nouvelle. Plutôt insolite.

Ce n'est pas toujours le nez dans les archives que l'on découvre les anecdotes les plus insolites !
La preuve avec l'histoire que nous raconte cette fois Hélène Leclert, présidente de la Société d'art, d'histoire et d'archéologie de la Sologne (Sahas). Au fil de l'été, cette férue d'histoire locale nous livre ses petites trouvailles. Celle d'aujourd'hui nous mène à la cour d'Espagne, rien que ça !

Saviez-vous qu'un peintre solognot avait été introduit à la cour du roi d'Espagne ? Cet homme, c'est Ferdinand Rouzé, né en 1836 à Selles-Saint-Denis. Son père est maréchal-ferrant. Ferdinand Rouzé quittera la Sologne pour Paris et l'école des Beaux-arts.
Puis devenu élève de Léon Cogniet (peintre d'histoire et portraitiste) et Horace Vernet, Ferdinand Rouzé côtoie alors Léon Bonnat qui avait commencé ses études en Espagne sous la direction de Federico Madrazo. « Léon Bonnat l'a très certainement influencé pour participer aux expositions des Beaux-arts de Madrid. La quasi-totalité de l'œuvre connue de Ferdinand Rouzé est centrée sur l'Espagne », nous explique Hélène Leclert avant d'égrener les tableaux présentés par notre peintre d'origine solognote aux expositions madrilènes : « Un lavoir à Tolède », « les deux fiancés », etc.
Durant ces années, Ferdinand Rouzé peint également des portraits. Celui du duc de Tetuan, du duc de Valence mais aussi des souverains d'Espagne Alphonse XII et Dona Christina.
La carrière parisienne de notre artiste débute en 1879. Déjà, l'année précédente, il expose un portrait de l'enfant Don Enrique de Bourbon, « sans doute dans le pavillon d'Espagne », à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris.
Pour découvrir l'art de ce peintre, pas besoin de se rendre très loin. En effet, l'église de Parpeçay dans l'Indre, abrite l'une de ses toiles (photo), offerte par Jean-Baptiste Valin, antiquaire et marchand d'art. Il s'agit d'une scène religieuse inspirée du tableau de Léon Coignet, intitulé « Les Saintes Femmes au tombeau ». Le tableau date de 1864 nous apprend Hélène Leclert. On peut le voir le jour de la fête du village, le 15 août.

Rappelons que les bulletins de la Sahas sont en vente à l'office de tourisme de Romorantin, place de la Paix ainsi qu'au Chiquito, faubourg d'Orléans.

Source de l'information et photographie : http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Loisirs/Patrimoine-tourisme/n/Contenus/Articles/2013/08/14/Un-Solognot-peintre-a-la-cour-du-roi-d-Espagne-1578751

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